Loren Stewart
Simplicité, élégance et nostalgie. Il est vrai qu’au premier abord, les bijoux Loren Stewart sont si sobres qu’ils peuvent donner l’impression d’avoir traversé les générations, d’avoir été partagés de mère en fille. Principalement dorés, leurs maillons classiques et leurs courbes rassurent tant ils nous évoquent ceux que nos mères et grand-mères portaient sur les photos de leur jeunesse. Pensée à Los Angeles, la griffe est développée par un trio artistique. Rachel Loren, Satya Stewart et Annah Stewart-Zafrani réinterprètent depuis 2009 les classiques d’une boîte à bijoux américaine en se permettant quelques écarts : les gourmettes et chaînes passent à l’oversized tandis que des médaillons viennent habiller d’élégantes boucles d’oreilles. Si elles s’amusent à twister les pièces les plus classiques et mélanger les genres, c’est parce que leurs sources d’inspirations sont vastes. Il y a d’abord la décennie nineties, ses top models, son architecture graphique et son art du power dressing. Ensuite vient l’habitude des créatrices pour chiner des bijoux d’époques et les transformer dans l’optique de les rendre contemporains. Enfin, un souhait de concilier joaillerie de tous les jours et pièces un petit peu plus audacieuses. Le tout donne naissance à une griffe aussi honnête que plurielle. Pensées à la Cité des Anges et fabriquées à Arezzo, en Italie, les créations du label Loren Stewart sont le fruit de nombreux efforts afin de limiter leur impact sur l’environnement. Upcycling et réutilisation de chaînes, matériaux sourcés, métaux recyclés, initiatives en faveur de la traçabilité et transparence… La griffe met du sens à l’ouvrage et nous prouve une fois encore que la joaillerie peut être à la fois accessible et engagée. Entre influences rétro et jeux d’androgynéités, comment résister aux bijoux Loren Stewart ? Parfaits de jour comme de nuit, amusez-vous à les dépareiller pour les associer à des vestes en jean vintages, d’élégantes robes de soie noire ou de basiques t-shirts blancs.