Laura Lombardi
Créatrice de joaillerie depuis 2010, Laura Lombardi brille par sa science du maillon. Là où l’on nous a habitué à ce qu’une chaîne soit pensée pour porter un pendentif, Laura Lombardi va à contre-courant et fait cette dite chaîne sa signature. Dorée, argentée ou mélangeant les nuances, elle se veut imposante sans ne jamais tomber dans l’excès ou le too much. Si Laura Lombardi imagine ses bijoux si massifs, c’est parce qu’elle s’amuse à réinterpréter les codes de la joaillerie traditionnelle sous un prisme plus contemporain et industriel. Un mélange des genres et des époques qui reflète tout autant sa vie au sein de la Grande Pomme que ses racines italiennes, le tout donnant naissance à des créations personnelles. Ces créations, elles sont faites à la main dans son atelier new yorkais à partir de métaux recyclés. Si Laura Lombardi s’emploie à utiliser des matériaux upcyclés, ce n’est pas seulement afin de préserver l’environnement mais également parce que c’est ainsi qu’elle a pu donner vie à ses premières collections. À l’époque, elle travaille pour une bijouterie et se forme en autodidacte au design et à la création de bijoux. Si elle apprend rapidement, c’est parce qu’elle est passionnée. Dès ses premières créations, elle imagine des lignes sculpturales qui dénotent de ce qu’elle aperçoit dans les vitrines des grands magasins. Si elles sont massives et légères, les pièces que Laura Lombardi confectionne sont surtout audacieuses et marquées par un certain sens de la féminité qui dénote des codes de l’industrie. Pas question de se contenter des chaînes discrètes auxquelles on nous a habitué, elle les propose surdimensionnées. Quand on s’imagine de petits cœurs habillant discrètement des oreilles, les siens sont si imposants qu’ils deviennent la pièce maîtresse de votre tenue. Et c’est bien ça qui nous plaît tant. L’impertinence de Laura Lombardi s’exprime sans concession à travers les bracelets Elena et Calle, les colliers Portrait et Rafaella ou les boucles d’oreilles Tesoro.