Eytys
Dès les débuts d’Eytys, Max Schiller et Jonathan Hirschfeld, ses fondateurs, étaient bien décidés à bousculer les codes de l’industrie de la chaussure. Basée à Stockholm et fondée en 2013, Eytys prône des proportions originales et déroutantes, ponctuées par des contrastes de matières, au service de modèles unisexes. Une approche non genrée de la chaussure qui, aujourd’hui encore, est plutôt rare et permet de mettre en lumière la versatilité de ses modèles. Des modèles qui rendent hommage aux années 1980, ses expérimentations artistiques, sa culture du streetswear et de la planche à roulettes – skateboard pour les cool kids. Eytys se démarque rapidement par son ambition de créer la basket parfaite, à la fois androgyne et accessible, mais suffisamment originale pour marquer les esprits. C’est chose faite. L’originalité d’Eytys s’exprime d’ailleurs à travers sa languette violette, un signe distinctif que l’on retrouve sur les différentes chaussures de la marque.
L’une des sneakers emblématiques d’Eytys ? L’Odessa, dont le design a été maintes et maintes fois imité mais jamais égalé. Avec sa semelle architecturale crantée et griffée, elle s’impose comme la citadine idéale. On la porte avec un jean de créateur oversized ou un élégant pantalon de costume, en fonction du programme. Autre chaussure dont on ne parvient à détourner le regard : la Sidney. Si son allure rétro nous remmène tout droit dans les années 1980 et 1990, son système de laçage et ses empiècements de cuir sont eux résolument modernes. Chez Monnier Paris, on craque également pour la Laguna, une sneaker plus classique qui se démarque par un liseré contrastant sur le haut de sa semelle. Déclinée en toile ou en cuir velours, elle se conjugue à toutes les saisons. L’esthétique vintage et audacieuse d’Eytys ne s’exprime pas seulement en sneakers : les bottines volumineuses aux aspirations militaires comme la Ortega et la Michigan nous partagent une véritable leçon de force. Misez sur les chaussures Eytys pour un style à la fois nostalgique et moderne.